Le système HLA et le logiciel DIGITHLA

Notre système immunitaire nous protège en attaquant tout ce qui est étranger. Pour éviter que nos leucocytes (globules blancs) n'attaquent nos propres cellules, chacune d'entre-elles expose à sa surface des protéines spécifiques (les protéines du "soi"). 

Notre identité est codée par le système HLA, dont les gènes se trouvent dans la partie médiane des bras courts du chromosome 6. Il y a deux groupes de gènes, ceux qui caractérisent l'immunité innée avec les locus A, B et Cw, et ceux qui déterminent l'immunité adaptative avec les locus DR, DQ et DP.

Pour chaque locus, il y a deux allèles - puisqu'il y a deux brins d'ADN. Au total, notre "haplotype HLA" est composé de 12 allèles principaux. Les immunologistes ont répertorié  pour chaque  allèle  des prédispositions spécifiques pathologiques,  appelées comorbidités, qui favorisent l'apparition de certaines maladies - mais aussi renforcent notre protection par rapport à d'autres. 

Il a également été montré que certaines molécules "étrangères", présentes dans notre environnement, ressemblent à des protéines du "soi". On parle alors de "mimétisme moléculaire". Dans ce cas, la réaction immunitaire, déclenchée contre la molécule étrangère, va aussi cibler les éléments cellulaires "analogues", et attaquer certaines de nos cellules. Le mimétisme moléculaire peut être de nature virale, microbienne, xénobiotique ou associé aux métaux lourds. 

La connaissance de notre haplotype HLA permet donc d'identifier certaines  maladies comme plus probables que d'autres, et de connaître nos mimétismes moléculaires risquant d'activer une ou plusieurs tendances morbides vers un tableau de maladies spécifiques comme les maladies auto-immunes, les maladies cardiovasculaires, les maladies neurodégénératives, les cancers et les hémopathies.

Rappelons que l'influence de l'environnement - c'est à dire de l'épigénétique - intervient également, opérant une sélection parmi les maladies les plus probables. Ce processus de sélection peut être objectivé par l'historique médical de l'individu et par l'identification de son mode réactionnel, à l'aide d'un questionnaire de vie.  

Chaque maladie se caractérise également par ses liens éventuels avec
les réactions post-vaccinales, tuberculiniques et porphyriques, les terrains cœliaque et psoriasique, et les caractéristiques ethniques de chaque individu.

Le logiciel DIGITHLA tient compte de tout ceci et calcule, pour chaque patient, la liste des maladies les plus probables et les mimétismes moléculaires associés à son haplotype HLA.

DIGITHLA est, de facto, un outil révolutionnaire dans le domaine du diagnostic personnalisé et prédictif des nombreuses maladies liées au système immunitaire - mais aussi  dégénératives, hématologiques et néoplasiques.